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Sujet: Quand les dominants se rencontrent ~ Ven 17 Oct - 2:11
Quand les Dominants se rencontrent..
Avec le dirlo ~
Tu ne m'auras pas. C'est comme ça.
Kô Mikawa sortait de la salle des enseignants une pile de papiers à la main : un dossier d'élève pour être exact. L'homme se dirigeait courageusement en direction du bureau de son employeur. Je dis "courageusement", parce que Kô connaissait bien la réputation de M. Kamui. Il l'avait déjà vu quelques fois, mais n'était jamais resté bien longtemps dans la même pièce que lui et pour une seule raison : il le redoutait. C'était stupide parce que Mikawa n'avait peur de personne, mais comme il ne pouvait pas juger le directeur, compte tenu de sa propre personnalité, il avait décider de le craindre. Ça n'avait pas été bien difficile de se convaincre de l'éviter dans les couloirs ; il avait trouvé quelques excuses par-ci par-là pour se conditionner. Bon manipulateur qu'il était, les raison n'avait pas manqué, mais la principale cause de sa fuite s'avérait aussi la plus vraie. Gakuko Kamui était un dirigent. Il irradiait le « c'est moi qui contrôle » et ce, peut importe le sujet. Ce qui clochait, c'est que se sentir soumis, ce n'était pas le genre d'impression que le professeur appréciait. Il savait pertinemment que malgré le fait qu'il soit lui-même un Dominant, Kamui était bien pire et que jamais il n'aurait le dessus sur un homme pareil.
Le problème de Kô ; c'était qu'il le trouvait malgré tout très attirant. Pile dans ses goûts. Il faisait du mieux qu'il pouvait pour l'ignorer, essayant de faire comme si, regardant ses collègues, les élèves... mais rien à faire, son regard était toujours machinalement diriger vers l'homme. Il était a peine plus grand que Kô, mais il n'avait pas besoin de l'être d'avantage pour que l'enseignant se sente tout petit. D'une part, il le désirait et de l'autre il le craignait. Cela transformait donc la situation en un vrai dilemme. Préférant éviter l'embarras, il ne fréquentait pas les même lieux que son supérieur. Du moins, dès que possible.
Seulement, cette fois il n'avait pas le choix. Il devait absolument parler du récent transfert d'une élève qu'il trouvait inadmissible. Il ne voyait même pas quel crétin aurait pût accepter un fichier d'inscription pareil. Il s'arrêta devant la porte brune où était placarder les six lettres que formait « M. Kamui ». Il inspira un bon coup. Ça n'allait pas être si terrible quand même. C'était seulement son patron. Sans réfléchir plus longtemps -au risque de changer d'avis- il leva le poing et toqua à la porte. Il balaya rapidement son teint blême et reprit constance. Il paraissait fière et sur de lui, professionnel dans sa chemise blanche, même si ses boucles blondes se rebellaient comme toujours. Il pouvait le faire. C'était facile.
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Sujet: Re: Quand les dominants se rencontrent ~ Ven 17 Oct - 4:59
Quand les dominants se rencontrent ~
Kô Mikawa & Gakuko Kamui
Il entamait sa troisième cloppe de la journée, avec autant de désinvolture que d’habitude. Il était à la fenêtre, et regardait tout ce beau monde passer, gesticuler, courir. Il regardait les jupes des filles se lever (sans perversité, à bon entendeur), leur beau visage souriant, leur généreuse poitrine rebondissant -ou plate, mais celles-là on s’en fout, et toute la gaieté que pouvaient émettre ces jeunes fleurs. Ahhh, que c’est mignon tout ça… Quelle belle vision du monde … Une vision si pure et belle de cette terre sur laquelle, nous, êtres de joie, nous vivons. … Nan mais seriously ? Vous avez gobé toutes mes conneries ? Genre Gaku’, penser ce ramassis de débilité digne d’une certaine élève de ce pensionnat (je ne citerais personne :x) ?Hahaha.
Il tira sur sa clope machinalement. Bien sur que ce qu’il matait c’était les culs et les nibards, rien d’autre. Certes un visage joyeux, c’est mignon, mais c’est secondaire. N’oublions pas que Kamui n’est pas un saint. Le jour où il tombera vraiment amoureux, c’est que la personne est vraiment forte bordel. Puis ses yeux se déportèrent vers un vieux concierge. Son sourire alors satisfait se transforma en une mine de dégoût. Quelle horreur la vieillesse. Il refusait catégoriquement de vieillir. Non, jamais. Mais avait-il vraiment le choix ? Non pas vraiment. Et c’était vraiment sa plus grande crainte. Il passa sa main dans ses cheveux, son tic habituel. Il préféra tourner à nouveau ses yeux vers la jeunesse, source de sa joie à lui. A nouveau un petit sourire sournois et comblé. Ses batteries étaient rechargées, sa jeunesse stimulée, il pouvait retourner s’assoir à son bureau, cloppe en bouche toujours.
Il se remit à son bureau, et feuilleta la paperasse. Il regarda les dossiers d’inscriptions pour les nouveaux élèves à venir. Hum… Natacha, jolie fille, mais visiblement assez conne. Boh, pas grave. Dan, sportif, bien fouttu, intelligent. Gakuko eut les yeux brillants un instant. Pas mal du tout, avec un peu de chance, il amènerait celui-ci dans son lit. Et c’est ainsi qu’il feuilleta les dossiers et les remplis. Oui car n’empêche, il bosse. Eh ouais, qui l’eut cru ? Ses lunettes sur le nez, il était plongé dans son travail. Avant de s’y mettre, il avait éteint sa cigarette, s’était parfumé et avait aéré son bureau. Oui, son bureau était toujours impeccable, comme lui. Son lieu de travail se devait d’être toujours propre, classe, bien rangé (oui ses piles de papiers toujours empilées sans une feuille dépassant). Il estimait que c’était plus intimidant lorsqu’un élève rentrait -ou un professeur cela va de soi. Ici, la Loi, c’était lui. Alors il fallait un minimum de prestance. Après, pour éviter de faire trop peur, il pouvait radoucir l’ambiance de sa personne. Un sourire doux, ça fait toute la différence. Même si son apparence était toujours parfaite aussi. Lunette bien mise, cravate et chemise impec’, jean et ceinture accordés, chaussures cirées etc. Il estimait si l’élève était agréable, qu’il pouvait le mettre en confiance avec ses expressions faciales, ou avec sa voix. Mais dans le cas inverse, il rendrait l’atmosphère encore plus tranchante.
Il lâcha un long soupir après plusieurs heures de boulot. Il s’accorda un moment de relâchement dans son siège, la tête basculant en arrière. Il enleva ses lunettes et les garda dans une main, frottant doucement ses yeux de l’autre. Il les tenu ensuite à l’aide de ses dents, se frottant le visage de ses deux mains pour se redonner du tonus. Soudain, on toqua à la porte. Gaku’ haussa un sourcil se disant qu’aujourd’hui serait une dure journée probablement. Il ne remit pas ses lunettes, les oubliant (oui oui alors qu’il les tient avec ses dents), et posa un coude sur la table suivi de l’autre sur l’accoudoir de son fauteuil de cuir, attendant son invité en prenant une allure assez intimidante. Bah quoi ? Vaut mieux annoncer la couleur des choses dès le début non ? Et c’est une voix neutre qu’il fit simplement :
« Entrez. »
Un professeur ? Un élève ? Parions sur un professeur, aller.
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Kô Mikawa
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Sujet: Re: Quand les dominants se rencontrent ~ Ven 17 Oct - 17:45
Quand les Dominants se rencontrent..
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Tu ne m'auras pas. C'est comme ça.
«Entrez » La gorge du professeur se serra. La voix qu'il venait d'entendre était grave, posée et neutre. Il se racla la gorge pour chasser cette désagréable sensation et inspira un bon coup. Allez, quoi.. C'est juste un mec après tout.. railla venimeusement sa conscience. Ne me dis pas que t'a la trouille à ce point ? En fronçant les sourcils, Mikawa l'envoya balader et saisit la poignée métallique.
Il ouvrit la porte pour entrer dans l'antre immaculée du directeur du pensionnat. C'était à couper le souffle l'énergie imposante que dégageait cette pièce, mais Kô ne s'en rendit pas trop compte, parce que son souffle à lui était interrompu depuis longtemps.
Sur la chaise face à lui trônait Gakuko Kamui. Il lui renvoyait son regard neutre alors que ses cheveux noirs retombaient sur sa nuque. Sa tenue était impeccable et sa posture tout aussi irréprochable. À un détail près ; ses lunettes qu'il tenait avec sa bouche. C'était stupide, parce que le supérieur n'y portait sans doute aucune attention, mais pour Kô cela rendait le portrait beaucoup, beaucoup plus excitant. Il s'humecta les lèvres alors que sa conscience revenait a la vie après de longues secondes d'hypnose. Dios mios, il est canon celui-là... Reste pas planter là ! Qu'est-ce que t'attend pour lui sauter dessus ? Une invitation ?
Le professeur se racla la gorge, faisant automatiquement taire la petite voix bien chiante qui résonnait dans sa tête. D'une voix posée et neutre il prit enfin la parole. « M. Kamui, pardonnez-moi le dérangement, mais j'aimerais solliciter votre attention sur le dossier d'une élève.. » Il s'interrompit. De toutes façon, il n'avait rien à ajouter. Il ne pouvait plus reculer, encore heureux parce qu'aucune parcelle de son corps n'était en état de s'en aller.
Il continuait d'observer le directeur avec un air neutre et professionnel, cachant bien son jeu. Et ce, même si ça conscience lui perforait le crâne à hurler son envie depuis les une minutes trente-sept secondes qu'il avait passer dans le bureau jusqu'à maintenant.
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Sujet: Re: Quand les dominants se rencontrent ~ Sam 18 Oct - 2:18
Quand les dominants se rencontrent ~
Kô Mikawa & Gakuko Kamui
Suite à l'ordre de Gakuko, la porte s'ouvrit donc. Et c'est un professeur qui y entra. Oh... ce professeur là ? Gaku l'avait bien remarqué celui-là. Il avait tendance à l'éviter, mais comme pour se contredire, son regard se retournait toujours sur le passage du directeur. Ce prof ne l'aimait peut-être pas ? Allez savoir. Et c’est justement pour savoir, que le directeur posa avec insistance ses yeux sur lui. Il le regarda intensément. On aurait pu croire lire de la convoitise, mais ce n’était pas vraiment ça. Malgré le fait que ce professeur est toujours été apprécié par Kamui (physiquement), ce n’était pas –encore- du désir. À si méprendre, c’était juste pour comprendre enfin le comportement de… hum Kô Mikawa ? Oui, exact, il se rappelait bien du nom de ce professeur. Cheveux en bataille, air inaccessible, bien fouttu. Hum ? Je n’ais jamais dit que le dirlo ne s’intéressait qu’aux filles.
Suite à cette brève rencontre, ils rentrèrent dans le vif du sujet. Le professeur Mikawa s’humecta les lèvres, puis se racla la gorge. Et c’est d’une voix posée et neutre qu’il fit : « M. Kamui, pardonnez-moi le dérangement, mais j'aimerais solliciter votre attention sur le dossier d'une élève.. »
Kamui qui fixait son petit professeur en mordillant l’une des branches de ses lunettes, n’était pas vraiment concentré sur les paroles de celui-ci. À vrais dires, il n’avait rien écouté. Il était mentalement en pleine description détaillée physique du professeur. Passionnant vous dis-je. Il se léchait presque les lèvres imaginairement tellement ça l’était. Finalement, avec désinvolture, il releva les yeux et plongea son regard à nouveau dans celui de Kô. Il était bien obligé de répondre à la venue de cette personne tout de même. Le bras posé sur la table, fit un simple mouvement de poignet désignant la chaise en face de son bureau. La chaise paraissait minuscule face à l’imposant bureau et le grand siège de cuir du proviseur. Mais c’est de sa main, qu’il intima l’ordre de s’assoir au professeur. Pourquoi l’ordre et non pas l’invitation ? Car ici, c’est lui qui commande, voilà tout. Le directeur se redressa, détendant ses larges épaules musclées avec un frisson de bien-être (s’étirer est toujours agréable), puis croisa les bras contre son torse, une main soutenant toujours légèrement les lunettes, pendant que ses dents s’acharnaient avec douceur à mordiller une branche.
On aurait pu croire à une phrase vaniteuse, mais malgré les apparences, le proviseur ne dégageait aucun signe de prétention. Il attendait, il décrivait, il observait, il fixait. Son allure importante et imposante n’était que naturelle, malgré le fait qu’il la contrôle très bien pour intimider. D'ailleurs, il prononça le nom de la personne se trouvant en face de lui, avec un drôle de ton. Il l'avait prononcé de façons à avoir confirmation tout en affirmant que cette personne était Kô Mikawa, bizarre oui je vous l'accorde. À force de mordiller ses lunettes, ses lèvres s’étaient un peu séchées. Il se lécha donc les lèvres, doucement, en fermant les yeux. Passant lentement (sensuellement ?) sa langue sur la lèvre supérieure, puis inférieure. Gakuko garda suite à ça, les yeux fermés. Il fermait souvent les yeux après tout, cela le reposait un peu. Et puis visiblement, il n’avait qu’une requête à écouter, seules les oreilles étaient requises. Il respirait doucement, calmement, posément, son torse se soulevant au rythme de ses inspirations et expirations. Il avait déjà mal à la tête, en s’imaginant une requête lourde à écouter, et son tic refit surface. Passant sa main dans les cheveux, il rouvrit les yeux, prêt à écouter, ses lunettes toujours mordillées.
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Kô Mikawa
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Sujet: Re: Quand les dominants se rencontrent ~ Sam 18 Oct - 11:15
Quand les Dominants se rencontrent..
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Tu ne m'auras pas. C'est comme ça.
Le silence était oppressant. Alors que le directeur le regardait sans retenue, Mikawa s'efforçait de ne pas démontrer son embarras. Il te jauge... marmonnait sa conscience, il te regarde sous toutes les coutures, Toutes. Le prof retint un frissonnement. Stupide conscience. Elle le mettait encore plus mal à l'aise. Il faisait des efforts considérables pour garder sa respiration calme, mais la branche de lunette que mordillaites dents de son supérieur n'avait rien pour l'aider. Parlant de lui, il n'avait toujours rien dit. Il se contentait de le regarder. Mikawa pouvait sentir son regard glisser sur son corps jusqu'à, enfin, atteindre ses yeux. Son regard était impressionnant. Franc, fort, dominateur. C'était probablement le même qu'il recevait de la part de son employé. Oui, heureusement que Kô était un acteur d'excellence, heureusement.. Le proviseur leva finalement le bras pour l'inviter à s'assoir. Le prof retint une grimace lors que sa conscience railla ; Où ça une invitation ? C'est un ordre. Crétin. Allez obéis, fais toi prendre comme un vulgaire soumis. Il sera la mâchoire en s'avançant pour prendre place sur la chaise, avec toute la prestance qu'il avait acquis au cours des années. Sa conscience exagérait, se rassura t'il. Il n'était qu'un employé, il était normal d'obéir. Et.. Cet homme n'allait pas le prendre.
Au moment où il pensait a ce point, des images du contraire lui traversèrent la tête. Son coeur fit une embardée alors qu'en s'asseyant, il entendit ça propre plainte déchirer les tréfonds de son imagination. De plus en plus mal a l'aise, il garda un air détacher alors qu'il reportait courageusement son regard vers le proviseur. Aussitôt qu'il croisa son sourire un nouveau flash provenant de sa tête l'assaillit. Son sourire, pervers cette fois, surmonter de son regard dominant lui apparurent alors qu'une nouvelle plainte lui monta a la tête. Fou, tu deviens fou, Mikawa... Riait sa conscience, il se mordilla la lèvre du bas sans réfléchir. Alors que le directeur prenait enfin la parole, le faisant presque sursauter. « Eh bien, je vous accorde mon attention, allez-y... Kô Mikawa ? » Quand le proviseur prononça son nom, ce fut pire que prévu. Le souffle difficile, il lança avec autant d'assurance que possible ; « Il s'agit du dossier e Mlle Tadatoshi, monsieur. Il me semble que certains renseignements présente des commentaires... Inadmissible pour une inscription en pensionnat.. » Le professeur n'avait pas quitter le regard de son patron tout au long de son petit discours, mais le regard que lui lançait Kamui lui donnait chaud. Oui, vraiment il faisait très chaud...
Sujet: Re: Quand les dominants se rencontrent ~ Sam 18 Oct - 18:06
Quand les dominants se rencontrent ~
Kô Mikawa & Gakuko Kamui
Hum? Qu'avait donc ce Kô Mikawa? Gakuko observait la nuque du professeur où l’on pouvait observer les petites parcelles de peau frissonner. Était-ce du à son regard insistant sur son corps ? Le professeur n’était pas insensible à cela ? Le léger sourire habituel de Gaku s’agrandit en un sourire charmeur et ravageur. Voyez-vous donc ça ? Ce professeur qui depuis qu’il était entré dans cette salle se montrait impassible, avait une faille ? Et de plus cette faille révélait un désir ? Ou peut-être un dégoût. Non, si c’était du dégoût, son regard l’aurait fait savoir. Alors que les orgueilleux et les timides, eux, n’assument pas leur désir. C’était surement ça. Le directeur se mit alors à avoir un regard de plus en plus lourd sur le jeune professeur. Miam, il faut avouer qu’il était appétissant… Le dirlo l’observa crisper la mâchoire… Eh bien, tendu le jeune homme. Gaku n’allait pas le manger. Ah j’ais dit juste au-dessus qu’il était appétissant ? Dans ce cas, devinez où j’ai mentis…
Le professeur obéit à l’ordre intimé de Kamui sans rechigner, sans une moue, juste la mâchoire crispé. Hum docile en plus ? Bien… Non voyons, après tout, il était un simple professeur et se devait d’obéir tout simplement. Tout simplement… Il s’installa sur la chaise sous les yeux de Gaku. Celui resserra ses bras contre son torse et mit une de ses jambes sur l’autre, bien en face du professeur et bien calé dans son imposant fauteuil amplifiant prestance. Le regard de Mikawa croisa celui de Kamui, et sembla mal à l’aise. Il se mit à mordiller discrètement sa lèvre inférieure. À la fin de ce que raconta Gaku, et suite à la prononciation du professeur, celui-ci semblait avoir du mal à continuer son petit jeu d’insensible. Il poursuivit tout de même avec courage : « Il s'agit du dossier de Mlle Tadatoshi, monsieur. Il me semble que certains renseignements présentent des commentaires... Inadmissibles pour une inscription en pensionnat.. »
Gakuko hocha la tête, et remit avec douceur ses lunettes, tout en regardant chaudement le professeur. Il posa sa main sur le dossier, en effleurant « sans faire exprès » la main de son interlocuteur, qui d’ailleurs, avait la main très peu froide dirons-nous. Il fit comme si il ne s’était pas rendu compte du contact physique, et feinta l’ignorance en posant ses yeux « intéressés » sur le dossier. Il le feuilleta, et hocha la tête plusieurs fois, avant de relever uniquement les yeux et non pas le visage, vers Kô. Cela lui donnait un petit air sérieux et sexy. Il passa sa main dans ses cheveux, soupirant chaudement, puis lui fit avec une pointe de sous-entendus sarcastiques :
« Avant tout, n’avez-vous pas chaud ? Il n’y a vraiment pas d’air dans cette pièce. »
Il lâcha le dossier de manière négligée sur son bureau, et se leva, se mettant en hauteur par rapport à Mikawa. Il le regarda de haut (au sens propre du terme), imposant sa grandeur, puis s’en alla vers la fenêtre, ouvrant celle-ci avec un air angélique, mine de rien, lui tournant le dos. Il revint s’assoir tout sourire, innocent, et se remit sur le dossier.
« Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas un dossier glorieux… »
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Kô Mikawa
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Sujet: Re: Quand les dominants se rencontrent ~ Dim 19 Oct - 9:08
Quand les Dominants se rencontrent..
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Tu ne m'auras pas. C'est comme ça.
Un supplice. C'était un supplice.
Alors qu'il gardait son sang-froid mieux que n'importe qui, le directeur ne le lâchait pas du regard. Puis, comme s'il avait comprit quelque chose qui lui plaisait bien, son sourire s'élargit. Et quel sourire. Les yeux de Mikawa restaient inexpressifs, mais le doute le rongeait. Ce sourire n'annonçait rien de bon. Comme pour soutenir cette idée, sa conscience revint au galop. Il a deviné, riait-elle, Il sait que tu le veux, Mikawa... Ton petit numéro n'a pas marché... Il te prendra, quoi que tu fasses. Et il sera impitoyable. Tu le sais... Le prof ravala difficilement sa salive alors que son cri lui revenait en mémoire. Non, il ne se laisserait pas faire. Il était encore capable de contrôler ses envies ! Non ? En attendant, le directeur n'avait pas du tout l'air de s'intéresser au dossier d'Hannah. Il soupira sa frustration mentalement. Bien sur qu'il se fiche d'elle, tu présente un portrait bien plus divertissant ... il ordonna a sa conscience de se taire mais elle n'en fit qu'à sa tête. Toute l'attention est braquée sur toi ! Comme toujours, ce n'est pas ce que tu aimes ?
Mikawa lui aurait bien foutu deux, trois claques virtuelles, mais une décharge électrique enflamma son corps en entier, jusqu'à son cuir chevelu. La main du directeur venait de frôler la sienne. Non, ce n'était pas qu'une simple question de goût, comprit-il. C'était du désir à l'état pur. Il ravala sa salive comme si de rien n'était alors que le directeur lâchait négligemment le dossier sur son bureau. Alors qu'il passait sa main dans ses cheveux et que le facteur sexytude explosait au compteur, le directeur lâcha ; « Avant tout, n’avez-vous pas chaud ? Il n’y a vraiment pas d’air dans cette pièce. » Les sous-entendus sonnait a l'oreille du professeur. Sous-entendus vaguement cachés par une phrase banale. Il ne répondit rien et son supérieur revint s'assoir alors que le blond gardait un air impassible. Avec un petit sourire angélique il fit mine de reprendre son travail, mais Kô ne prenait pas. Son patron jouait avec lui. Ça ne se passerait pas comme ça. « Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas un dossier glorieux… » - Mmh. Répondit le prof, Non, vous avez raison bien sur, mais je crois que je vais vous laisser. Je.. J'ai un cours à préparer. J'en parlerais à la secrétaire. Merde ! Il avait hésiter ! Avec trois gifles monumentales adresser à son comportement, il se leva comme si rien ne pouvait l'en empêcher et tenta de reprendre le document. « Pardonnez le dérangement, monsieur. »