Sujet: Adam Baylin Ven 2 Aoû - 18:29 | |
| « Adam BAYLIN » L'amnésie est la réponse à une question que l'on ignore. carte d'identité # avatar : Hei dans Darker Than Black # p'tit nom : Raven (Il ne révèle son prénom à personne) # née le : 15/05/93 # et a : 21 ans. # sexe : Masculin # orientation sexuelle : Hétérosexuel
# atteint par le virus : [x] oui [ ] non # animal virus : Loup roux (Jacob dans Twilight)
# régime : interne # club : sport # division : Etudes supérieures en sport # façon de travailler : Intelligent, mais ne se sert aucunement de ses capacités en public. Il se contente de remplir ses feuilles d'exam' dans le plus grand silence, ne participe jamais en cours même s'il a bien souvent les réponses. Il révise seul, isolé de tous.
# loisirs : Adam est un grand sportif. Depuis son réveil il a (re)découvert les sports en tous genres et pratique assidument le Basketball, la moto, le tir à l'arc, le snowboard et le Surf. Il a un don pour le Piano et la guitare mais il l'ignore et malgré une attirance foudroyante pour le piano, il n'a jamais osé s'approcher d'un instrument, n'imaginant pas qu'il connait déjà la sensation des noires et des blanches sous ses doigts. Il sifflote souvent des airs qu'il jouait autrefois, mais il ne sait pas qu'il les faisait jadis en tapant sur les touches d'un clavier ou en frottant ses doigts sur les cordes d'une guitare. # phobies : Le noir : "On ne sait jamais ce qui peut nous tomber dessus, dans l'obscurité." Et le blanc : "Une fois mais pas deux. Ils ne m'enfermeront plus jamais dans leurs chambres aseptisées."
caractère La première chose que je peux vous dire, c'est que je suis amnésique. Mais ça, vous ne le saurez jamais, parce que c'est le plus noir de mes secrets et je le garde profondément enfouis au fin fond de mon être. Le moins que l’on puisse dire de moi, c’est que je suis un gars difficile à cerner. Mais faut dire, pas facile de comprendre quelqu’un qui ne sait pas lui-même qui il est, n’est-ce pas ?
Bon, commençons par le début. Depuis mon réveil, je me suis montré très solitaire, et très agressif. La vérité, c'est que j'ai peur. Peur de vous, que je ne connais pas, peur de votre monde et surtout, peur de moi. C'est vrai, si je n'étais pas quelqu'un de dangereux ou de mauvais, pourquoi tous ceux que j'ai connu auparavant m'auraient-ils fuis? Je dois forcément avoir fais des choses ignobles par le passé, qui expliqueraient pourquoi après être tombé dans le coma, je me suis retrouvé complètement esseulé. Je n'ai malheureusement pas encore trouvé de réponses à mes questions, mais je continue de chercher.
Je suis assez taciturne, aussi. Je n'aime pas parler, parce que j'ai toujours l'impression que lorsque quelqu'un s'adresse à moi, il ne peut s'empêcher de me critiquer par derrière. Et je n'aime pas les faux-culs. Si vous ne m'aimez pas je m'en fous, mais dites-le moi en face ou ne le dites à personne. N'allez pas cracher dans mon dos sans avoir le cran de me le faire savoir de vous-même. Pourtant, je suis quelqu'un de sociable, dans le fond. Du moins je crois. C'est juste que vous m'inquiétez avec vos centaines de codes de communication, vos milliers de façons de dire une seule et même chose, vos changements de personnalité pour exprimer tel ou tel sentiment. Je suis perdu, moi, dans tout ça! Du coup, je vous fais fuir. Là au moins, je suis sûr de ce que vous pensez ou ressentez. N'attendez pas de moi une grande conversation, ce n'est absolument pas mon truc. Je ne suis pas doué pour parler. Je n'ai pas la prétention de croire que ce que je pense peut être suffisamment intéressant pour que j'en fasse profiter le monde qui m'entoure.
Je ne sais pas sourire. Ce n'est pas contre vous, hein? J'en suis seulement incapable. J'ai beau avoir envie parfois, ça ne vient pas. Je vais soupirer, afficher un regard décontenancé, réprobateur, ou même vous toiser de manière agressive. Mais sourire, jamais. C'est comme un blocage que je fais. Je sais que j'ai été capable de le faire, autrefois. Mais aujourd'hui je ne sais plus comment ça marche, et j'ignore les raisons qui poussent quelqu'un à sourire. J'ai également tendance à partir au quart de tour. On peut dire que j'ai le sang chaud, dans un sens. Je ne suis pas du genre à prévenir. Je vais encaisser un court moment, puis ça cassera et là, ce ne sera plus la peine de vous retrouver face à moi. Sans prévenir, je peux frapper et si ça arrive, c'est mauvais pour la personne qui se trouve en face de moi. Il faut peut-être "me prendre avec des pincettes" comme certains disent. En tout cas une chose est sûre : Il faut vous méfier de moi du début à la fin. C'est comme quand on se trouve devant un animal sauvage. Vous ne me connaissez pas, vous ne savez pas comment je vais réagir à tel ou tel stimulus. Alors faites attention, tout peut mal tourner, à n'importe quel moment.
Il y a une chose qu'il faut absolument que vous sachiez, et que vous ne découvrirez que si vous arrivez au mauvais moment : Je suis un Street - Fighter expérimenté. Et je suis un sacré bon combattant, vous pouvez me croire. Du haut de mon mètre quatre-vingt douze, j'en ai étalé plus d'un et je vous garantie que j'y prends un immense plaisir. Et je ne fais pas de différence entre les filles et les gars, même si j'aurais quand même plus de scrupules à cogner une demoiselle. Si elle me cherche, c'est malgré tout le même tarif. Je ne me souviens pas où j'ai appris à me battre de cette façon, mais je suis capable de me défaire de n'importe quel combat. Mon record est de trois adversaires simultanés. Mais restons modestes, il s'agissait de trois pauvres gars dont les attaques n'étaient même pas coordonnées entre elles. Ils m'ont largement facilité les choses.
Bon, récapitulons. Je suis donc un jeune homme impulsif, bagarreur mais! Parce qu'il y a un mais! Je suis aussi et surtout un gamin perdu qui se cache derrière une réputation de sauvage solitaire. physique Les cheveux d'Adam sont noir de jais, coupés à mi longueur. Il parait que ça lui donne un air un peu mystérieux, mais il s'en moque pas mal. Il a un visage long et fin, mais on ne peut confondre ce jeune homme avec le sexe opposé. Il possède un nez aquilin qui ne le rend pas particulièrement unique, mais qui au moins n'attire pas l'attention sur lui. Son teint est halé, juste ce qu'il faut pour qu'on n'ait pas l'impression de voir un fantôme. Originaire du Michigan, Adam n'est ni un fervent agriculteur, ni un aristocrate amoureux de son bureau. Il est seulement Adam. Ses yeux, eux, sont uniques. Le bleu de ses iris est remarquable et passe rarement inaperçu. C'est le bleu de l'océan, celui dans lequel on se perd, où l'on se noie sans s'en rendre compte. Et lorsqu'on réalise, il est déjà trop tard. C'est le bleu dans lequel on se laisse dériver pour rêver de liberté. Parfois, il arrive que ce bleu change, le regard d'Adam arbore alors une couleur argentée, représentant la tristesse et l'amertume. C'est lorsqu'il se laisse aller à ses pensées, que cette impression nous prend en le regardant. La mélancolie frappe alors, et l'on se sent malheureux, comme si les malheurs d'Adam nous touchaient aussi. Adam ne fume pas et bénéficie d'une dentition parfaitement alignée et blanche. Malgré lui, Adam entend régulièrement les femmes se retourner sur son passage et chuchoter qu'il est beau, qu'il est sûrement un tombeur et qu'il ne faut pas se laisser avoir par son sourire charmeur. Comme si cela intéressait Adam... La question qui le traverse alors à l'esprit est : "L'ont-elles seulement vu sourire?" Eh oui, parce qu'Adam n'est pas jovial de nature. Ou il ignore ce trait de sa personnalité.
Le jeune homme mesure un mètre quatre-vingt douze et est armé de muscles redoutables sous sa peau fine et douce. A l'hôpital, les médecins lui disaient qu'il avait dû se taper pas mal de miss par le passé, rien qu'en leur montrant ses abdos et ses pectoraux. Il n'a jamais été capable de savoir s'il s'était agit de blagues ou de véritables questions. Et de toute façon, Adam n'est pas du genre à se déshabiller en pleine rue. En revanche ce qu'il aime, c'est se battre et il veille régulièrement à entrer en conflit avec des adversaires dignes de ce nom, afin de s'entraîner et de repousser ses limites. Street-fighter expérimenté, Adam n'est pas celui que l'on cherchera à humilier en public, à moins de vouloir se prendre une raclée mémorable. La voix d'Adam est, comme son regard, unique en son genre. Lorsque la voix d'Adam résonne, on a l'impression d'entendre un doux chant elfique. Il ne fait pourtant que discuter, mais son ton est apaisant et la sonorité de sa voix est aussi douce que la caresse d'une brise fraîche.
Son style vestimentaire... Adam n'est pas quelqu'un de coquet. Il fait attention à ses manières certes, mais il le fait dans la simplicité. Un t-shirt banal, un jean brut, rien de fantastique. En revanche une chose est sûre : Adam n'aime pas les vêtements à motifs. histoire - Le drame d'une vie...:
C'est l'hiver, noël est déjà passé et les adolescents se sont offert leurs cadeaux. ils quittent la maison, équipés de leurs patins à glace. La plus jeune enfile son manteau, âgée alors de seize ans, riant déjà aux blagues à venir de son grand frère, deux ans plus vieux qu'elle. Elle fait glisser la fermeture éclair et file derrière son frère. Et ils partent en courant, riant main dans la main. Ils rejoignent le lac gelé et enfilent leurs patins, puis ils commencent à jouer et à rire aux éclats. Il fait le clown, elle s'amuse plus que jamais. Ils fait des farces, feint les chutes, enchaînent les cascades. Elle se plit, se contorsionne, elle est heureuse. Et puis, d'autres arrivent. Ils ont le même âge mais pas le même objectif que le frère et sa soeur. Le premier, brun aux yeux sombres, le regard empli de malice, toise les deux enfants avec un air de défi. L'aîné fronce les sourcils, il sait ce qui se prépare. Il est prêt à en découdre même s'il se sait inférieur en nombre. Ils sont cinq, il est seul pour protéger sa soeur. - Alors la tarée, tu parles pas toute seule aujourd'hui? Tu t'es trouvé un ami à ce que je vois? Il est sûrement aussi timbré que toi! L'adolescent serre les dents et fixe l'inconnu dans les yeux. - Je suis son frère! Et toi tu vas aller te faire voir, connard! - Adam, laisses tomber... lâche-t-elle d'une vois timide. Le garçon tourne son regard bleu vers sa soeur et affiche une mine désapprobatrice. - Depuis combien de temps ils te font subir ça!? Tu ne m'en as jamais rien dis! Tu aurais dû me le dire! finit-il par crier. L'autre rit, sur le bord du lac glacé. Il balance sa tête d'avant en arrière, suivit par ses quatre copains. - Alors, Evelyn, pourquoi tu l'as pas dis à ton cher grand frère? T'avais trop peur, c'est ça? peur qu'on le démolisse? lâche-t-il sur un ton narquois. Adam se retourne brusquement et court sur son adversaire en hurlant. Evelyn reste immobile, elle ne sait pas quoi faire, et elle est tétanisée par la peur. L'inconnu brun attend fermement Adam, serrant les poings, prêt à les abattre sur le jeune garçon. Mais ils ne connaissent pas Adam. Ils ne savent pas la raison qui a poussé ses parents à l'éloigner de sa soeur pendant l'année scolaire, les condamnant à ne correspondre que par lettres et a ne se voir que durant les vacances d'hiver et d'été. Adam est violent, et il s'est montré dangereux bien avant son dixième anniversaire. Les gosses l'ignorent, et continuent de narguer celui qu'ils croient faible. - Viens Adam, viens jouer avec nous, rient-ils tous ensemble. Et lorsqu'Adam rejoint son ennemi et que son poing frappe son visage sans prévenir, l'enfant tombe par terre et lâche un hoquet de surprise. Seulement Adam n'en n'a pas fini. Il se penche sur le garçon, s'appuyant sur ses genoux de part et d'autre de l'inconnu. Et il le frappe, le frappe, le frappe, jusqu'à ce que ses acolytes pensent à réagir et fondent sur lui. - Adam, arrêtes! Je t'en prie arrêtes! Et les larmes courent sur ses joues délicates, tandis qu'elle n'ose plus bouger. Sur la rive, les garçons se battent, la violence déborde de leurs corps échauffés. Adam, enchaîne les coups et encaissent les représailles. Jusqu'à ce que l'un d'eux, blond aux yeux verts, sorte un couteau de sa poche. Evelyn hurle, mais son frère ne l'entend plus, trop obnubilé par sa colère. Et les attaques fusent de toutes parts, sans prévenir, sans laisser le temps au jeune brun de réagir. La lame entaille sa chair sans pénétrer sa peau, mais cela suffit à l'affaiblie considérablement à chaque fois, et a tâcher son polaire bleu ciel d'un sang amère. La colère et la peur d'Adam fusionnent pour devenir une rage sourde bouillonnant en lui comme de la lave en fusion. La bagarre fait rage, les vêtements du jeune homme tombent en morceau, mais il finit par prendre le dessus grâce à sa détermination et à ses années d'expériences de street-fighter. Evelyn est stupéfaite par l'agressivité nouvelle de son frère, qu'elle ne lui connaissait pas si grande. Après de longues minutes, interminables même, les chocs de leurs chutes incessantes sont trop nombreuses, et la glace craque une première fois. Les jeunes se relèvent brusquement, Adam ne bouge pas et Evelyn, au centre même du lac, reste interdite. Les cinq enfants détalent au pas de course, laissant sur place le frère et sa soeur. Adam se tourne vers sa soeur sans bouger ses pieds, tandis qu'Evelyn le fixe avec le regard empli de panique. Le jeune homme s'avance vers sa soeur, lentement tandis que la glace continue de craquer sous leurs pieds. Il s'agenouille à deux mètres d'elle et la détaille de haut en bas. - Ca va aller. Ca va aller. Ne baisse pas les yeux, regardes-moi. Lui demande-t-il en posant sa main gauche sur son torse, sans quitter Evelyn des yeux. Elle obéit, mais la terreur se lit dans ses yeux d'enfant. - Adam, j'ai peur... Elle baisse les yeux rien qu'une seconde, la glace craque de nouveau. - Je sais, je sais, oui... Il se redresse en regardant le sol, fait un pas, mais le lac est plus fracile que jamais. Il relève les yeux vers sa soeur, faisant des mouvements légers avec ses mains pour la rassurer. Mais j'te jure que ça va aller. Il sourit. Tu n'risque rien, euh... Une idée lui vient, il tente le tout pour le tout. T-tu sais quoi? On va jouer à un jeu. Mais l'enfant s'agite, elle a trop peur. - Non, arrêtes! - Tu crois que je te fais une blague? - Oui, tu fais des blagues tout l'temps! Il s'approche encore, l'air de rien. - Non euh... Il essaie de rire, mais l'hésitation marque sa voix. Oui mais euh... Là, l-là c'en est pas une. J'te promets c'est pas une blague. Cette fois euh... Tu n'risque rien. Elle hésite, mais se calme et fixe le regard de son frère. Tu dois croire en moi, j't'en prie... Elle le regarde, respire difficilement tant la peur l'habite. Mais il voit qu'elle se calme et la rassure davantage. Dis-moi quel jeu te plairais, hein? Tu veux jouer à la marelle, comme quand on était petits? Et il commence à faire le pitre, se déplaçant sur la glace craquant de toutes parts, faisant mine de s'amuser pour ne pas affoler sa petite soeur. A quelques mètres sur sa droite, il s'abaisse, et attrape un bâton au bout en arc de cercle, sans jamais lâcher le regard plus serein d'Evelyn. - Allez, à toi. Un... Deux... Trois! Alors qu'elle faisait à pas à chaque décompte, le troisième permet à Adam lance le bâton en avant, entourant sa soeur et la ramenant brusquement sur la rive. Balançant tout son corps pour faire contre poids, il attéris à la place initiale d'Evelyn tandis que la cadette, rassurée, lui sourit. Il lui sourit en retour, lâche un début de rire mais ne termine pas. La glace se rompt sous ses pieds, emportant son corps dans les profondeurs abyssales du lac. - NAN!!! Mais la Lune est désormais tout ce qu'Adam peut voir, durant de longues secondes, jusqu'à perdre connaissances et sombrer dans l'inconscience du coma.
Ce que je sais de ma vie ? Ben… Je me suis réveillé un matin avec un mal de crâne comme je n’en avais jamais eu et des bandages neufs partout autour de mon buste que je ne me souvenais pas de m’être posés. Enfin en même temps, je n’avais aucun souvenir de la veille ni d’avant. Mon premier souvenir, c’est cette atroce migraine, ces traits blancs étalés sur mon corps et cette pièce lamentable dans laquelle j’ai ouvert les yeux. Je ne savais pas ce que je faisais là et j’avais l’impression d’avoir pris une cuite mémorable et de m’être battu contre un ours. La première journée, je l’ai passé à errer sans savoir où aller, après avoir enfilé un pauvre jean délavé qui sentait le renfermé. Dans les allées, les gens se retournaient pour me regarder et chuchoter entre eux, avant de repartir rapidement aussi loin que possible de ma misérable personne. Mais je me doute que les gens devaient se demander ce que foutait un mec à moitié nu et bandé comme une momie sur la voie publique… En fin de journée, deux hommes m’ont interpellé et je n’ai eu aucun mal à reconnaître des médecins, à leurs vestes blanches et leur véhicule caractéristique. Probablement des civils se seront-ils inquiétés de ma présence dans leurs rues, et auront eu peur que je sois un taré échappé d'un asile. Les deux hommes en blanc se montrèrent d’abord méfiants mais comprirent rapidement que je n’étais pas cinglé. Je leur expliquais donc que je m’étais réveillé sans comprendre ce qui m’était arrivé et suite à leur demande, je les suivais docilement jusqu’au véhicule qui me conduisit à l’hôpital de la ville. Finalement, c’est un médecin diplômé qui me prit en charge et curieusement, il ne trouva aucune trace d’alcool, de drogue ou de quoi que ce soit d’anormal dans mon sang. Il découvrit également que j’étais en déshydratation et sous-alimenté. Pourtant, je ne ressentais ni la faim ni la soif et il m’expliquait qu’arrivé à un certain stade de manque, le cerveau se contente de déconnecter d’avec le corps pour que ce dernier ne ressente plus la douleur. Je lui demandais machinalement de s’expliquer plus simplement étant donné ma dure journée, et il me donnait d’un air détendu, ces quelques mots : « Vous devriez être mort ». Mis à part ce léger détail, il m’informa de mes blessures au torse, à l’épaule gauche et au bras droit, qu’il identifia comme les marques d’une bagarre au couteau. Génial. Non seulement je n’avais pas de passé, mais en plus j’étais censé être crevé dans un coin. Que pouvait-il m’être arrivé pour que j’en sois à un tel point d’incompréhension ? C’était une bonne question. Le problème, c’est que je n’ai encore jamais trouvé la réponse. Bon, vous vous en doutez bien, le superbe docteur que j’ai trouvé, ou plutôt qui m’a trouvé, ne m’a pas laissé partir après un tel examen. Il m’a supplié de m’interner au moins quelques jours en observation, juste pour stabiliser mon état et me permettre de me remettre de mes blessures. Je vous avoue, que je n’ai pas du tout apprécié ce séjour dans les locaux délavés de l’hospice, et qu’au plus tôt je serais parti si j'en avais eu l'occasion. Pourtant, j’ai dû bien attendre deux mois avant de pouvoir enfin me libérer de cette mésaventure, parce que j’étais incapable de manger correctement. Les trois premières semaines ont cependant été les pires, étant donné que je les ai passées intubés comme un vulgaire animal de laboratoire pour que mon corps reprenne l’habitude d’être pris en charge par mon cerveau. Le reste de ma génialissime période d’interné a été concentré sur mes réapprentissages. Bon, n’allez pas croire que j’ai porté des couches, vous rêveriez grandement. J’ai simplement dû recommencer à me nourrir normalement, petit à petit, pour au final ne plus être alimenté par transfusion et réapprendre à me servir de mes deux bras. Su-per… Enfin, j’ai obtenu l’ultime autorisation de sortie, et j'ai érré pendant des jours avant de savoir quoi faire de ma vie, de cette "chance" qui s'offrait à moi de pouvoir tout recommencer. J'ai fais la rencontre d'une fille, aussi. Elle est probablement celle qui possède les meilleurs souvenirs de ma vie actuelle. On s'est d'abord détestés, parce que je l'ai rencontré en lui volant son fric et qu'elle m'a poursuivit dans toute la ville pour me casser la gueule. Mais finalement, je suis tombé fou amoureux d'elle. Bof... L'histoire banale, au final. Peut-être que j'étais pas assez bien pour elle, ou peut-être qu'elle avait déjà quelqu'un ailleurs. Quoi qu'il en soit un jour, j'ai fais la connerie de trop. Faut dire que nos caractère n'étaient peut-être pas les mieux accordés. M'enfin. Elle a disparut un beau jour, et je n'ai plus jamais eu de ses nouvelles. J'ai sombré dans l'alcool, la drogue et logiquement dans mon état de santé, je suis retombé dans le coma. Quand je me suis réveillé cette fois, j'avais gardé mes souvenirs (que j'aurais pourtant rêvé d'oublier). Et puis ça a été le déclic. J'étais finalement déterminé à prendre ma vie en main. Aujourd’hui me voilà, à la recherche de mon passé et de mes souvenirs, perturbé à chaque fois que je rencontre un humain, de peur de le connaître et de ne pas m’en souvenir. Personne ne sait que je suis amnésique, et je compte bien garder ce secret au plus profond de mon âme, jusqu’à la fin de mes jours. J'ai reçu un peu d'aide à ma sortie de l'hôpital, pour me réintroduire dans la société. Evidemment, comme si ma vie n'était pas suffisamment difficile, personne ne m'avait porté disparu. Personne ne m'a jamais cherché, et j'étais inconnu des services de police. Un pauvre type clean, et seul au monde. Je me suis donc réinscrit au lycée et aie découvert que je savais pas mal de chose, malgré mon incapacité à me souvenir de ma vie. Mais peu importe, j'ai tout le temps devant moi pour me créer de nouveaux souvenirs. La seule question que je me pose aujourd'hui est la suivante : Qui s'est occupé de moi pendant que j'étais dans le coma, et pourquoi cette personne refuse-t-elle de se faire connaître? préférences # couleur : L'azur # chiffre : Le 4 # animal : Le Corbeau
# nourriture : Les M'n'M's # boisson : L'Oasis tropical # objet : Mes gants de Street-Fight # lieu : La forêt
# sport : Le tir à l'arc # linge : Un jogging # style musical : Rock # matière scolaire : Sport et Musique xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx« Derrière l'écran » bouyatchaka o/ Je m'appelle Adam mais on me surnomme River' ou Raven. Ma date de naissance, c'est le 17/05/94, ce qui fait que j'ai 20 ans.
# je suis arrivé/e sur le forum en 2012 ou 2013? # je le trouve : Fantastique!!!
# les cookies ? si j'aime ça ? Et comment!? # petit mot pour la fin : Merci de m'avoir lu, merci de m'avoir accueilli, merci d'être fous!!
Dernière édition par Adam Baylin le Lun 16 Juin - 23:24, édité 25 fois |
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