Bordel... Gakuko venait de sortir de la discothèque mais maintenant, à chaque fois qu'il y allait, il pensait à ce fouttu Blaze. Merde quoi, dégage de mes pensées, t'es lourd. A chaque fois qu'il allait revoir les donzelles en manque de chaleur humaine, il ne pouvait s'empêcher de penser que les lèvres de son petit étudiant étaient plus goûtues. Au bout d'une heure à tenter de se focaliser sur ces minettes et d'oublier son minou, il finit par abandonner, se levant rageusement pour sortir de cette fourmilière. Il y avait passé déjà un p'tit moment, c'était suffisant. Tout en marchant, il atterrit dans les rues où se trouvaient des apparts, notamment celui de Blaze et Matt. Du regard, il les parcourut. Les immeubles se ressemblaient. Mêmes formes, même couleurs. Mêmes dégradations aussi... Ah les p'tits jeunes, faut bien qu'ils s'expriment et se divertissent. Bref, ce fut un jeu stupide et lassant que de chercher à deviner où était leur appart'. Il finit par abandonner. Il continua son parcours dans les rues, sans aucun but précis. Juste, faire passer le temps. Il n'était que 22heures, il avait du temps à perdre bêtement. Les dalles défilaient sous ses pieds, plus sales les unes que les autres, toutes plus sombres aussi malgré les maigres flash de lumières venant des lampadaires détraqués des rues. Il écoutait les bruits de ses pas, seuls, rompant le silence. Quelque fois, un bruit de chat plus ou moins sauvage l'accompagnait, mais rien de plus. Du moins, au début. Le bruit de pas s'intensifia. Il n'était visiblement plus seul dans la rue. Pas étonnant, des petits jeunes déjà bourrés à c't'heure là, rien de bien inhabituel. Du moins, c'est ce qu'on toute personne peut penser à un moment pareil. C'est d'un air lasse, qu'il se retourna, se retrouvant face à une silhouette au loin. Comment se fait-il que Gaku ait pu entendre une personne si loin ?Les rues désertes offraient une amplification des sons et une résonance plutôt fortes. C'était en quelques sortes pratiques. Mais pour n'importe quel peureux, ce serait flippant. Le directeur n'était point peureux, loin de là. Mais avec les diverses agressions, il avait toujours une arme sur lui. Ancien taulard et dealeur oblige. Un couteau dans sa manche, et une autre arme cachée sur lui, il gardait le l'arme blanche - si l'on peut appeler cette sorte de poignard un couteau- à portée de main. La forme se dessinant se révélait féminine. Boh, rien à craindre, pas d'agression ce soir. Vu comment elle marchait, elle n'avait pas l'air cuite. Bon, no sushis alors. Il se retourna et poursuivit sa promenade dénuée de sens.
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Jeni D. Yumi
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Sujet: Re: C'est là qu'il crèche ? (PV Jeni) Dim 26 Jan - 20:25
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] C'est là qu'il crèche? Gakuko Kamui & Jeni D. Yumi
Et une autre semaine de terminée. Fucking cours passés à dormir ou à sécher. C'était sur, lundi, elle allait douiller. En attendant, autant profiter de son répit. Elle enfila à la va-vite son short noir et son haut pourpre à manches courtes larges. Jeni attrapa sa veste en sortant et marcha d'un pas vif vers la sortie du pensionnat. Avec un peu de chance, elle ne croiserai personne. Pas envie de devoir retourner dans sa chambre. Elle s'y ennuyait trop, et la brune détestait s'ennuyer.
Une fois dehors, elle respira l'air pollué de la ville et se mit en route. La jeune fille alluma une cigarette qu'elle coinça entre ses lèvres et avança dans la ville, sans se soucier d'où ses pas la mèneraient. Puis, si elle ne trouvait réellement rien à faire, elle pourrait toujours allez dans la discothèque du coin pour avoir quelqu'un avec qui dormir cette nuit. Ce ne serait pas de refus, pour une fois.
La tête toujours levée vers le ciel, elle remarqua qu'elle s'était arrêtée dans une ruelle qu'elle ne fréquentait pas d'habitude. Elle tira longuement sur sa clope et remarqua que les lumières dans les immeubles aux alentours étaient en train de s'éteindre. Jeni n'avait aucune idée de l'heure qu'il était, et se fichait de le savoir. Elle n'avait aucune envie de rentrer.
Ses cheveux bruns flottèrent derrière elle à cause d'une bourrasque de vent, et elle regretta un instant de ne pas les avoir attachés. Chose qui lui aurait certainement posé moins de problème étant donné que maintenant quelques mèches lui revenaient sans cesse dans la figure, que la 4ème année devait replacer derrière son oreille.
Tandis qu'elle observait les lueurs disparaître, son attention fut captée par un bruit à sa droite. Un clochard qui vidait les poubelles et qui s'arrêta pour la regarder passer. Machinalement, la jeune fille porta sa main contre le haut de sa cuisse. Reflex de travail. Une petite dague, ce n'était pas grand chose, mais suffisamment pour se défendre en cas de besoin. Quelques secondes plus tard, son ouïe perçut le retour du bruit dans la ruelle. Il ne s'était pas longtemps focalisé sur elle. Et puis à quoi ça servirait?
Son portable vibra contre son assise et Jeni l'attrapa. Un message à cette heure? Et de qui surtout. Parce que depuis son arrivée dans le pensionnat, son boss n'avait pas vu "l'utilité" de lui envoyer un message ou de l’appeler. Merci, vraiment. Elle fixa un instant son téléphone avant de tirer une poker face. Elle n'avait pas de message, mais sa batterie était à plat. Super. Encore un truc chiant tiens.
La brune le rangea en soupirant, puis se reconcentra sur sa route. Enfin autant qu'on pouvait l'être sur un trottoir pavé de pierres noircit par la saleté. Ça devait être gai pendant la journée. Son regard se décolla du sol pour allez se planter dans le dos d'une personne devant elle. La seule qu'elle avait croisé depuis son départ du pensionnat. Elle la vit s'arrêter un instant en la regardant, puis se retourner et continuer son chemin. Un homme, vue sa carrure. Mais il n'avait pas une démarche de mec saoul, et puis il lui avait juste jeter un coup d’œil avant de repartir. Aucune raison de s’inquiéter ou d'être sur ses gardes. Pour l'instant en tout cas. Sans savoir pourquoi, son pas se fit plus pressant, assez pour prendre un peu de vitesse, mais pas assez pour rattraper l'inconnu.
Le bout de sa cigarette rougeoyait dans le noir, tandis que des bruits de pas se faisaient entendre derrière elle. Apparemment, la brune n'était plus vraiment toute seule. Et puis zut, hein. Elle n'en avait rien à faire après tout.