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"Rencontre fracassante"

Feat : ✘Libre ✘ Margot Linebak  

Quelle journée ! Probablement l'une des plus chargée de la semaine. En même temps vu l'heure à laquelle je me couche tout les jours je ne peut être qu’exténuée. Il est 23h00 et moi je suis dans la salle d'eau des filles. Il n'y à pas un chat, tout le monde doit dormir mais, pas moi. Ce n'est pas très grave, je n'aime pas le monde et je suis un peu pudique. Une bonne douche me fait toujours du bien avant d'aller dormir, ou plutôt rêvasser. Mini short, sous-vêtement, haut de pyjama trop long et la trousse de toilette. Je n'ai rien oublié pour une fois. Je tire ce fichu rideau de douche pour rentrer et pose mes affaires sur ce qui ressemble plus ou moins à un endroit pour. Les douches sont plutôt banale mais il manque les poignets pour régler la température c'est juste un bouton. Il n'y à rien pour poser le shampoing ou le savon enfin, il y est  mais il ne tient pas. J'essaie quand même de poser mon shampoing dessus. Je tire le rideau pour le mettre correctement. Je n'ai jamais aimée ces trucs, à chaque fois il y a un petit écart ou on peux jeter un coup d’œil. Ce n'est pas bien grave étant donné qu'il n'y a personne mais quand même...

Je me déshabille tranquillement et met le jet en marche. Au début c'est gelé puis, peu à peu cela devient tiède. Malheureusement pas pour longtemps. A peine sous la douche la température rechute. Tant pis, après tout c'est le risque de se doucher en dernière et puis je suis habituée au froid autant ne pas gaspiller l'eau. Par habitude je chantonne.

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je tends la main pour prendre mon shampoing qui se casse la gueule par terre. cela m'énerve mais je continue de chanter tout en le ramassant et en m'en badigeonnant les cheveux. Je me rince et que vois-je dans le coin du rideau mal placé, une silhouette. Paniquée j'ai du savon dans les yeux mais cela ne m'a pas empêcher de voir un jeune homme. Plus qu'un moyen, je me retrouve un position fœtale par terre. Très glamour. D'une main je me tiens les jambes et de l'autre je tâte le mur à coté de moi en espérant trouver ma serviette avant de crier désespérément :

-Qui es-tu ?!  

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Quel meilleur moment pour visiter le fameux pensionnat Hikage que la nuit ? Tout le monde dort profondément comme des petits feignants, mais un jeune homme n'avait pas envie de rester dans son lit. Comme chaque soir, Heto ne trouvait pas le sommeil vu qu'il avait rêvé toute la journée que ce soit en cours ou dans ses heures de trou. Et pendant ce temps libre avec personne dans les horizons, seul dans cet espace si vide où résonne ses pas, il marche dans les couloirs avec les mains dans les poches de son jean gris qui possède la même couleur que les motifs sur son T-shirt noir à manches longues assortit à ses chaussures. Tranquillement, l'albinos observe les alentours en regardant chaque lieu, c'est important pour lui d'avoir des repères pour ne pas se perdre, ça l'angoisserait dans le cas inverse.

Mais alors que l'adolescent entrait dans la salle d'eau sans savoir que celle-ci était réservée à la jante féminine, une douce chansonnette le guida près d'une douche où une inconnue se lavait. Heto n'était pas gêné au point de rougir, ni même en proie d'idées perverses face à une belle demoiselle nue, mais plus ennuyé, tout cela risquait de lui attirait des problèmes ! Le titre de voyeur obsédé lui serait attribué alors qu'il venait d'arriver. Le nouveau préféra alors s'en aller en gardant son éternel air blasé de dépressif colérique au bord du suicide. Mais soudain, la voix d'un fille se fit entendre.

"Qui es-tu ?!"

Le jeune homme s'arrêta net. Pourquoi rester muet pour s'enfuir comme un voleur ? L'élève n'avait rien fait de mal, pour l'instant... Alors il répondu avec son ton grave et si froid qui glace le sang avec quelques mots :

"Un insomniaque qui se promène."

Le troisième année ne comptait pas donner son nom si facilement, cachant son identité au cas où Margot se sentirait en danger et décidait de le dénoncer, ce que craignait plus que tout Heto. Attendant sa réaction devant cette réponse assez étrange, il se retenait d'y jeter un regard en se demandant à quoi pouvait bien ressembler son interlocutrice, mais la situation l'en empêchait au grand regret de l'albinos.

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"Rencontre fracassante"

Feat : ✘Heto Azeka ✘ Margot Linebak  

"Un insomniaque qui se promène."

C'est sur que cette réponse m'aide beaucoup...
Le ton sur lequel le jeune homme m'a répondu est étrangement froid et grave, j'ai commencée à rire. Cela peut paraître totalement bizarre mais , oui ça m'a fait rire. Vous savez, ce genre de rire qui se transforme après en fou rire à ne plus s'arrêter. Ce garçon me prend sans aucun doute pour une folle, cependant, rien que d'imaginer la situation , je ricane.
Trempée, je commence à avoir froid. Le problème ? Je ne vois strictement rien. Même en tâtant les murs avec mes doigts je ne trouverais pas ma serviette, je ne vois qu'une seule solution.


«Insomniaque, passe moi ma serviette s'il te plaît »

Qu'est ce qu'il y a ? Le jeune a bien dit qu'il est Insomniaque...
Après mûre réflexion, si ce gas la était tombé là, c'est qu'il n'avait pas froid aux yeux et ne se générait pas de me regarder, ce qui est assez gênant, de plus, il m'avait entendue chanter, le pauvre...

« Sans jeter un coup d’œil je te prie »

J'attends donc que l'adolescent me passe ma serviette pour que je puisse enfin le voir. J’espère au moins qu'il est canon. Des tas de raisonnement me trotte dans la tête, et si il me suivait depuis le début ? Si quelqu'un arrivait malencontreusement ?  Finalement, je me dis que ce serais dommage pour lui. Qui plus est, ce galopin n'avait pas l'air très commode...
En fin de compte, le désespoir avait laissé place à l'amusement si l'on peut dire cela.

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Heto Azeka a écrit:

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Elle était partie dans un fou rire, ce qui intriguait énormément Heto. Celui-ci était complètement perdu, mais à la fois rassuré, la jeune fille ne semblait pas dérangée par l'indiscrétion de "l'insomniaque" et au contraire, ça avait l'air de bien l'amuser. Mais le 3ème année devait tout de même rester prudent, un pion pouvait arriver à tout instant, ou un autre élève qui n'avait pas envie de dormir d'ailleurs.

"Insomniaque, passe moi ma serviette s'il te plaît"

Et voilà que la demoiselle lui demandait de l'aide ! Quelle chance pour Heto !

"Sans jeter un coup d'œil, je te prie."

Heu...Non en fait. Ce n'était pas le moment de se rincer l'œil, même si l'occasion était parfaite. Le risque d'une heure de colle le retenait de ne pas respecter la volonté de l'inconnue.

"Dommage..." Pensa-t-il inconsciemment.

Certes, ce n'est pas le genre à regarder les filles sous les douches pour profiter de la vue, mais après tout, c'est quand même un adolescent qui avait la possibilité de voir une bien belle créature en avançant de seulement quelques pas. Mais Heto ne voulait pas s'attirer plus de problèmes et se contenta de détourner son regard brillant comme un rubis vers le carrelage humide en prenant la fameuse serviette. Lui donnant le tissu qu'il tenait du bout des doigts, l'élève lança toujours du même ton froid et grave :

"Tiens."

Ah...Il avait terriblement envie de tourner la tête pour observer la silhouette féminine, mais le jeune homme devait rester dans le droit chemin qui est de ne pas recevoir une visite chez le directeur pour voyeurisme dans la salle d'eau réservée aux demoiselles.

Quelle image allait-il donner de lui si on le voyait dans cette condition ? Celle d'un voyeur aux tendances perverses qui profitent qu'une jeune fille soit seule dans la douche à une heure tardive pour la regarder sans avoir la permission ? Ou celle d'un héros absolu qui sauve une pauvre demoiselle du maléfique shampoing qui s'incruste sauvagement dans les yeux sensibles sa victime ? Toutes ses interrogations gênaient Heto, quelle angoisse d'être prit comme un délinquant alors qu'il voulait juste visiter son nouveau pensionnat pour prendre quelques repères...

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"Rencontre fracassante"

Feat : ✘Heto Azeka ✘ Margot Linebak  

"Tiens."

Je ri de plus belle en entendent sa voix. Je m'essuie les yeux. Enfin, je peux voir à nouveau, j'accroche ma serviette autour de mon corps et sors. Me voilà face à un jeune homme plutôt, comment dire...Je ne trouve aucun mot. Mon dieu, mais d’où viens ce mec ? Il fait peur à voir, je ne sais pas si c'est la lumière qui fait cet effet là mais, bon sang mieux vaut ne pas le croiser dans les couloirs la nuit si vous ne voulez pas réveiller tout le pensionnat. A quoi il ressemble ? C'est simple, il est blanc. Comme un cachet pour ne pas être vulgaire...Et, surtout, il a des yeux rouges. C'est peut être ce qui fait le plus flipper chez lui, cependant, je trouve cela incroyable. Probablement ce qui est  le plus beau chez lui... En même temps, je ne ferais aucun commentaire étant moi même très blanche.

Mes cheveux me gênant, je les balancèrent en avant, puis en arrière, je ne fus pas étonnée que l'insomniaque soit mouillé, j'espère juste qu'après ceci, il ne s'énerve pas. Ce n'est pas que ce retrouver ici avec un inconnu est très gênant néanmoins, il est tard.
Prenant mes affaires sans dire un mot, je me dirige vers la porte. J'attrape la poignet tant bien que mal avec mes affaires.

Impossible. Impossible de l'ouvrir. Cette foutu porte en a décidée autrement. Peut être était-ce un signe ? Hmmm...Non. Sans aucun doute, quelqu'un est passé fermer la porte et, n'a pas fait attention. Cela nous mets dans une belle situation. Sous la pression, tout ce qui ce trouve dans mes mains s'éclate par terre, dont mes lunettes que j'avais prise pour après ma douche. Je me met à genou pour ramasser mes affaires en faisant attention au éventuel trace de verre.


« Au fait, moi c'est Margot....Vu le temps qu'on va devoir passer ensemble, il est préférable de se présenter..»

Il faut l'avouer, j'ai bien peur de rester avec ce gas, on ne sait jamais ce qu'il peut me faire...Rien qu'a penser que le viol n'est pas "hors la loi" dans le pensionnat, j'ai des frissons.

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Heto ouvra les yeux pour découvrir la jeune femme...avec une serviette.

"Tant pis..."  Pensa de nouveau l'adolescent en soupirant.

Voyons la description de l'élève, une peau plutôt pâle qui avait l'air très douce, des cheveux blonds et clair avec de jolies ondulations, de magnifiques yeux bleus...Le résultat était superbe. Mais voilà qu'il se retrouvait éclaboussé par la chevelure de cette inconnue ! Elle avait sans doute décidé de faire un peu de métal et d'agiter ses cheveux dans tous les sens pour aller avec la musique sans penser que l'asocial serait trempé par la suite.

"Fais attention !" Grogna-t-il.

Mais pas le temps de s'attarder sur elle, car l'albinos découvrit que la fameuse porte pour sortir des douches était fermée pour une raison encore inconnue. Oh non, voilà la pire chose qui pouvait arriver à l'insomniaque, lui qui ne voulait pas recevoir de punnitions c'était raté et en beauté ! Il s'imaginait déjà dans le bureau du directeur pour s'expliquer sur cette histoire.

Le destin s'acharnait sur Heto...ou pas ?

"Au fait, moi c'est Margot....Vu le temps qu'on va devoir passer ensemble, il est préférable de se présenter..."

Pourquoi pas. Heto répondit sur le même ton que le précédent sans faire son garçon isolé, n'ayant pas envie de s'ennuyer toute la nuit dans un silence pesant, surtout qu'il allait passer ses prochains jours dans une salle de cours pour des heures et des heures de colle.

"Heto Azeka."

Lâcha-t-il comme une présentation officielle, n'étant pas habitué à faire connaissance avec les autres. C'était d'ailleurs la première fois qu'il acceptait si vite de dévoiler son nom.

Sans dire un mot, Heto se pencha près de la demoiselle pour l'aider à ramasser les affaires que celle-ci avait fait tomber à cause de la pression. Évitant un bout de verre sur le carrelage humide, il lui tendit doucement la main, les lunettes se trouvant dans sa paume. Ce geste aurait pu être amical et lui donner un air plus gentil si l'albinos ne la fixait pas avec son expression froide...

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"Rencontre fracassante"

Feat : ✘Heto Azeka ✘ Margot Linebak  

blblbl:

Ce jeune se nomme donc Heto. Joli prénom. S'il l'avait dit autrement, il le serait encore plus. Ce garçon n'a pas l'air très amical. Heureusement, il entreprit quand même de m'aider pour mes affaires. L'ambiance est horrible et personne ne sait quoi faire à part ramasser ma foutue trousse de toilette .

Je me lève en espérant m'être trompée et que la porte s'ouvre, cependant, ce n'est toujours pas le cas et je trébuche. Mains en avant pour me rattraper... Il fallait bien sûr qu'un morceau de verre se trouve ici et se plante directement dans ma paume. Un gémissement sort de ma bouffe, ça fait tellement mal, je n'ose même pas regarder sentant encore le bout dans ma chair. Mon dieu, c'est horrible. Le sang commence à couler je le sens. Ma serviette ! Eh merde, voilà qu'elle décide de se faire la malle. De mon autre main je la retiens même si celle-ci n'est plus du tout autour de moi, elle cache quand même le plus important. Je me relève tant bien que mal en m'appuyant sur l'albinos, ça ne m'étonnerait pas qu'il ait eu le temps de se rincer l'oeil...

« Retire moi ce truc avant que je ne regarde et tombe dans les pommes, vite je souffre»

Mon calme ne dure jamais longtemps , je le sais. D'ailleurs, trente secondes passées j'hurle.

« Mais putain bouge ton fessier, prends la pince à épiler dans ma trousse »

Le mélange des sentiments en moi me donne envie de baffer ce pauvre adolescent. Peut être qu'il n'a rien fait mais, le fait de l'imaginer m'admirer d'une manière pas très chrétienne ou de me laisser comme cela m'énerve.

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HRPG:

"Retire-moi ce truc avant que je ne regarde et tombe dans les pommes, vite je souffre"

Quel rêve ! Sa serviette avait décidé de quitter son corps pour s'en aller à d'autre occupation !
Quel cauchemar ! Heto se retrouvait avec la demoiselle qui semblait souffrir d'un bout de verre planté dans la paume de sa main au point d'en hurler.

"Mais putain bouge ton fessier, prends la pince à épiler dans ma trousse"

C'est vrai, l'asocial n'avait pas envie de l'aider en entendant ça, juste de s'asseoir dans un coin en l'observant se mettre dans une telle rage que ça l'aurait occupé durant ce "temps libre". Être enfermé dans une douche avec une fille nue, ça pouvait en faire baver plus d'un, mais quand c'est une furie qui se fait torturer par ses lunettes en hurlant "bouge ton fessier" il n'y a pas de quoi se réjouir...Mais l'albinos se devait de faire son héros !

Pourquoi ? C'est très simple.

Si quelqu'un le remarquait dans les douches des filles en compagnie d'une demoiselle sans vêtements qui est inconsciente et en train de saigner, il est clair que Heto serait immédiatement expulsé du pensionnat Hikage pour une raison qui aurait détruis  
son honneur.

Hors...Si quelqu'un le remarquait dans les douches des filles en compagnie d'une demoiselle sans vêtements qui se fait attaquer par une redoutable bout de verre venant de ses lunettes maléfiques, et que le grand Heto Azeka étant enfermé malgré lui dans la salle, décide de prendre son courage à deux mains pour retirer cet adversaire redoutable de la douce paume de la pauvre élève en danger : Heto serait pardonné, non ?

Il n'y avait plus à hésiter, le jeune homme répliqua tout de même:

"Pas besoin."

Oui, il n'en avait pas l'utilité, la pince à épiler restera dans la trousse de toilette. Heto rajouta alors:

"Bouges pas."

A ce moment-là, l'adolescent attrapa du bout des doigts le morceau de verre et le tira vivement de la main, ce qui devait être assez douloureux pour Margot. Il gardait l'arme du crime dont le sang coulait encore tout le long, le liquide vital était également déversé depuis la plaie...

Le "sauveur" prit ensuite sa serviette et lui donna de nouveau en le regardant droit dans les yeux, ne s'attendant tout de même pas à un remerciement au vu de la violence de son acte héroïque, mais plus à une bonne claque en plein visage pour lui apprendre à être plus délicat quand on soigne des personnes blessées.

Mais dans tous ces événements, Heto ne s'était pas rincer l'œil ne serait-ce qu'une seule fois.

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"Rencontre fracassante"

Feat : ✘Heto Azeka ✘ Margot Linebak  

"Bouges pas."


Non, je vais me lever et me balader dans la salle à poil ! Quel abruti. Finalement, il tire le bout de verre très brutalement. Un cri s'échappe de ma bouche, le jeune homme me donne ma serviette et ma main viens se coller violemment contre sa joue.

« Oups »

C'est tout ce que je dis après mon cris. J'avais tellement tapée fort que mes doigts en palpitaient. D'accord, je l'avoue, sur ce coup j'ai peut être abusée. Le pauvre garçon m'a quand  même aidé. De plus, depuis notre rencontre, il n'a pas très l'air de bonne humeur, va savoir pourquoi. Prise de pitié, c'est tout naturellement que je lui fis un baiser. Sur la joue bien sur.
Je m'avance avec mon pyjama pour aller dans la douche et me change, ça évitera les ennuis..
Le jeune homme se trouve toujours là, bêtement à ne rien faire. En même temps, à part se cacher dans une douche, je ne vois pas ce qu'il peut bien faire.
Lui présenter mes excuse m'arracherais la mâchoire, c'est donc après un long blanc que je me décide. J'ouvre la trousse de toilette et prend une compresse.

« Tu me l'accroche ?... »

Après ce qu'il vient de se passer, cela ne m'étonnerait pas qu'il refuse. Sur la petite horloge près du miroir, l'heure indique 00h30, une longue heure et demi s'est donc écoulée... La nuit va être très longue.

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Une bonne claque.

Voilà ce qu'avait gagné Heto à vouloir jouer le héros ! Il le savait que ce n'était pas le rôle qui lui convenait, mais au moins, l'asocial aura essayer d'apporter un peu d'aide à une demoiselle en détresse bien que la gifle et un "oups" en guise de remerciement était sans doute de trop. C'est que ça fait mal ce genre de geste quand on a l'espoir d'être au contraire gratifier. L'albinos aurait bien aimé se venger ! Comme la noyer dans une flaque d'eau, lui plaquer le visage sur le sol pour lui planter tous les bouts de verres restant sur le carrelage, la balancer tel un mat dans la porte à plusieurs reprises pour ouvrir celle-ci. Mais la jeune femme déposa ensuite un baiser sur sa joue.

Heto eut ce qu'on peut appeler un bug du système, pendant au moins une minute. Ce n'était pas prévu ça, il ne devait pas être touché du bout des lèvres par cette fille, elle avait l'air de plutôt vouloir le frapper d'après les événements, et ça aurait été logique...

Margot l'intriguait.

C'est pour cela que le jeune homme était un peu perdu, ne comprenant pas le sens de cette situation. Il avait une attitude assez spéciale, mais si, ce comportement d'un animal méfiant qui n'ose pas trop s'approcher, ni même regarder en face, ne sachant pas quoi faire, reculer ou avancer, s'ouvrir ou se cacher, parler ou se taire.

"Tu me l'accroche ?... "

L'asocial fini par s'approcher de quelques pas quand Margot lui demanda -encore- de l'aide.

"Ne me gifle pas cette fois."

Lança l'adolescent pour lui montrer à quel point il reprochait cet acte même si il n'avait pas contredit le baiser... Le garçon commencer à installer la compresse sur la plaie en fixant la main, l'albinos n'arrivait plus à lever les yeux vers elle. Après l'avoir soignée, il se recula un peu en tournant légèrement la tête pour regarder au loin, comme pour éviter la prochaine réaction de la blonde.

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"Rencontre fracassante"

Feat : ✘Heto Azeka ✘ Margot Linebak  

Je ne peux retenir un sourire quand Heto m'accroche la compresse, cette fois-ci je me retiendrais de le baffer, il est sympathique en fin de compte, sous ses apparences de méchant de garçon. J'ai très bien remarqué que le jeune homme n'a pas vraiment apprécié la baffe, cela se voit. C'est certainement pour cela qu'il recule après m'avoir appliqué le pansement et qu'il n'ose pas me regarder.

Avec un regard tel un enfant qui veut réconforter quelqu'un, je me lève et m'approche de lui. L'adolescent est de dos mais je peux voir sa joue. Ma main se pose sur son dos afin qu'il réagisse. Mes doigts glisse sur son tee-shirt pour lui caresser la jour. Étant jeune, tout mes professeurs disaient que j'étais très douce, je ne sais pas dans quel sens le disaient-ils mais en voici une preuve. Avec mes yeux océans, je lis dans ses yeux, une scène assez étrange. Comment va-il réagir ? Nos visages se trouvent très près l'un de l'autre, a tel point que nos nez se touche presque. La relation avec se garçon est vraiment incroyable. Malheureusement, je repense à mon départ du pensionnat que j'organise de jour en jour. C'est certainement ma dernière rencontre ici. Ce n'est pas pour autant que je resterais en contact avec lui, par téléphone surement.

Prise dans ces gestes inhabituels, j'entends à peine la porte derrière. Apparemment quelqu'un essaye de l'ouvrir, mais pour l'instant je m'en fous, je veux voir sa réaction, le voir sourire peut être ? Ou bien le contraire..

HRP:

© Fiche par Ethylen sur Libre Graph'

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Heto était tout de même calme pour une fois. Toutes les raisons étaient là. Aucune foule, juste, une personne. C'était parfait. Mais alors que l'asocial sentait sa colère s'abaissait en se disant qu'il était toujours aussi tranquille, la nuit quand tout le monde dort, il sentit quelqu'un le toucher.
Il en fallut peu pour que le corps d'Heto se crispe au complet, c'était quoi ce touché ?

Ce n'était pas de la violence comme il en avait l'habitude, une claque, une baffe, un coup, non ce n'était pas brutal. C'était doux et rassurant, c'était léger et délicat, un touché qui ne laisse pas d'hématome, de sang, de marque. C'est alors qu'il voit la jeune femme lever une main vers lui, inconsciemment, celui-ci se recula un peu, mais après, l'asocial se rendu compte qu'elle ne comptait pas lui faire le moindre mal. Une main sur sa joue, voilà quelque chose qu'il avait rarement vécu, voir jamais. Heto aurait d'habitude reculer vivement, repousser la personne qui avait osé le toucher, mais non, c'était si étrange. Sa joue, un endroit qui était souvent recouvert d'une blessure, qui a souvent témoigné d'une bagarre ou d'un coup assez violent en plein visage, mais jamais d'une sorte de tendresse.

Heto reste immobile. Intrigué.

Pourquoi il fallut seize années de sa vie pour qu'il se laisse toucher sans ressentir la moindre douleur ?
Le garçon plonge son regard rouge sang dans celui de Margot, ses yeux n'étaient plus chargés de haine, mais ils étaient un peu perdus. C'était nouveau pour lui, ce genre de geste. Son expression colérique avait laissé place à un air plus calme, comme apaisé en sentant juste ses doigts sur sa joue.

C'est étonnant comment le jeune homme effrayant et agressif que beaucoup fuient, ressemble plus à un enfant craintif qui a peur des autres, du monde qui l'entoure. Un gamin qui ne sait que se défendre en frappant, refusant qu'on le touche, apeuré par le contact. D'autres, l'on comparait à un animal, ce genre de bête sauvage qui ne se laisse pas approcher et encore moins caresser. Une sorte d'animal enragé qui grogne et montre les crocs quand il a peur, qui tente d'effrayer son adversaire alors qu'il cache sa propre peur. Oui, Heto était sans cesse en proie à la violence pour se cacher, mais il fallut d'un touché plus doux que les autres pour que l'albinos n'ait plus envie d'être agressif.

Cette élève avait un talent des plus rares : Apaiser Heto.

Mais quelqu'un semblait vouloir rentrer dans la salle si calme, silencieuse. Azeka l'ignorait. Il voulait profiter le plus possible de cette sensation de douceur qu'il n'avait jamais reçu auparavant, même de ses propres parents.

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Rencontre fracassante

Un sifflement résonna dans les couloirs vide du pensionnat, accompagné d'un petit chant de temps à autres. Une chose des plus normale, me diriez-vous..Excepté le fait que ce soit à minuit passé et que ce soit un surveillant qui sifflote, sans doute légèrement éméché vu son sourire béat et sa démarche quelque peu vacillante. Ah, mais non, il n'était pas saoul comme un trou ! il n'avait pas bu tant que ça, n’exagérons pas. Il s'était juste permis quelques verres avant d'aller travailler en cette soirée..Mais, pourquoi travailler aussi tard ?

Hé bien, Ezio s'était porté volontaire pour, en ce vendredi soir, faire la garde de nuit. Mais pas le genre de garde comme dans les prisons, qui durent à ne plus en finir, mais juste un petit tour complet pour vérifier que personne n'était resté dans les classes. Surtout après un petit incident arrivé il y avait seulement quelque jours ou un professeur était resté enfermé dans sa classe une nuit durant. Dieu seul sait comment il s'était retrouvé dans une telle situation. Ah, mais sinon, vous vous demandez sûrement pourquoi le jeune homme s'était porté volontaire, lui qui aimait dormir par dessus tout ? Hé bien, il lui fallait un peu plus d'argent, donc des heures supplémentaires, c'était le plan parfait. Surtout que le vendredi soir, il n'avait rien à faire.

Alors qu'il éclairait les couloirs avec sa lampe torche, Ezio se mit à chanter à tût-tête, imaginant que personne ne l'entendrait, les chambres étant trop loin de l'endroit où il se tenait. Et ce qu'il chantait ?
"TIIIIIN-TIN-TINTINTIN-TIIIN-TINTINTIIIIIN"
Vous l'aurez reconnu : le générique de Game Of Thrones, évidemment. Il s'imaginait être dans l'univers, histoire de s'amuser un peu dans ces couloirs vides. : Il était présent à la Garde De Nuit, avec ses frères d'arme, son épée fendant l'air. Excepté qu'actuellement, il était gardien de nuit, seul, et il bougeait sa lampe torche comme si c'était une épée. Il avait le droit de rêver après tout, puis, personne ne le verrait, étant donné que le pensionnat était vide. Enfin du moins..Presque..

"Bouges pas"
Hein ?
"Tu me l'accroche ?"
De quoi ?
"Ne me gifle pas cette fois."
Pardon ?!

..Deux voix, une masculine et une féminine, les deux avec des propos plus où moins douteux..Dans les douches pour filles ? Est-ce que..Est-ce que des adolescent avaient des rapports en ce moment même, derrière la porte devant laquelle il était planté ? Que faire ? Entrer alors qu'ils étaient en pleine action, et qui de plus, d'après le passage de la gifle, était un acte sado-masochiste ? Est-ce que son esprit perverti lui jouait des tours ? Il savait qu'il serait extrêmement gêné de rentrer, mais il était obligé en temps que gardien temporaire. Alors il poussa la porte..Bloquée ? Ils s'étaient verrouillés à l'intérieur en plus ?! Ah, bah c'était pas ça qui allait l'arrêter. il tourna la poignée de toutes ses forces, et, celle-ci finit par céder, et la scène qui se passait devant lui confirmait ses craintes.

Une jeune demoiselle enveloppé seulement d'une serviette tachée de sang dont il préférait ignorer l'existence et un jeune élève complètement trempé. Alors, une seule parole réussit à franchir ses lèvres d'un ton gêné, tentant de se faire passer pour une voix détendue,tandis que ses sourcils étaient froncés, au dessus de ses yeux bleus au regard incertain.

"..Si vous voulez faire ce genre de chose, évitez de le faire ici. J'ai..J'ai..Rien contre ces pratiques, et puis, c'est..Normal à votre âge : attiré par l'autre, et tout le reste..Ahah..Ah...Mais évitez de le faire dans un lieu..Hum..Public.."

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JOUEUR 2 Margot Linebak

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JOUEUR 3 Heto Azeka