Elle avait dû faire quelques courses, personnelles. Il s'agissait simplement de s'armer contre le froid qui arrivait à la charge. C'est ainsi que la petite brunette se retrouva dans les rayons d'une supérette, lorgnant les différentes boîtes de cochonneries d'un oeil gourmand. Après un temps de réflexion considérable accompagné d'un long mhhh; ainsi que de quelques petits calculs - sûrement faux - effectués sur ses doigts; la jeune Kurayami se décida enfin. Elle prit deux boîtes de barres de céréales, de parfum différent, empoignant au passage un bocal en plastique rempli de cookies d'une marque au nom commercial ridicule. Elle n'oublia pas de prendre un paquet de chocolat en poudre, celui qu'elle préférait - qui bien sûr, par le théorème de la pauvreté, s'avérait être le plus cher. fack. La gamine passa en caisse, offrant à son porte monnaie une séance rapide de fitness économique. Monnaie échangée contre ses prrrrécieux, Ayano les rangea un à un dans le sac en toile que la vendeuse venait de lui donner.
Maintenant que c'était fait, elle aurait pu rentrer, se vautrer dans son lit en se roulant comme un burrito dans sa couette pour s'enfiler des épisodes de Walking Dead. Mais non. La petite pensionnaire avait passé les portes de la supérette, tenant à deux mains le sac de commissions devant elle comme elle aurait porté un gros chat, puis elle s'était dirigée vers le parc.
Tout en marchant, elle constatait avec une petite grimace que le froid se faufilait aisément sous son slim noir. Il avait au contraire plus de mal à venir mordre son buste qui, jusqu'à mi-cuisse, était recouvert d'une parka de couleur kaki - bien que cette dernière soit ouverte, laissant entrevoir un sweatshirt crême où était marqué en majuscules noires et épaisses "STUFF AND THINGS". Au bout des longues jambes de la brunette se trouvait une paire de DocMartens rouge cerise qui produisait un agréable "krr krr" à chaque pas que faisait Ayano sur la neige. Après avoir marché un bon petit moment, la gamine se retrouva devant le parc. Une boule d'angoisse se logea dans son ventre lorsqu'elle repensa à la dernière fois qu'elle s'y était trouvée néanmoins, elle se contenta de secouer sa tête d'enfant de gauche à droite trois fois, faisant virevolter ses mèches brunes enjolivées par le froid.
Se remettant en marche, la gamine parcourut l'espace naturel en silence, observant chaque arbre, chaque banc. Tous étaient recouverts d'une couche de neige, qui paraissait plus ou moins onctueuse suivant son support. La brunette avait envie de lécher chacun de ces "glaçages naturels" mais elle se retint, se disant qu'elle n'aurait pas le temps de tous les goûter et que, qui plus est, elle se retrouverait avec la langue engourdie si elle se décidait à le faire. Il était tôt, approximativement 8h30. C'était bien rare qu'elle se lève de si bonne heure, mais le besoin d'entretenir ses stocks de nourriture était une chose importante. et motivante (bien que, entre nous, ce stock n'ait jamais été vide). L'avantage de se lever à cette heure était qu'il n'y avait pas autant de monde dehors qu'aux environs de midi. Le parc était calme, et c'était bien agréable. Le froid avait dû décourager les braves sportifs qu'elle avait pu croiser auparavant et les propriétaires de chiens avaient sûrement dû décider que le caniveau en bas de chez eux serait une parfaite litière pour leur loyal toutou durant l'hiver.
Je vais m'asseoir, un p'tit quart d'heure. Le temps de faire quelques parties de Daddy Long Legs. Je verrai peut-être un écureuil! La fillette dévia vers un banc, le regard perdu vers une branche où il lui semblait apercevoir un couple d'oiseaux. Elle tâtonna dans le vide de sa main droite; la gauche tenant fermement son sac en toile contre sa poitrine; jusqu'à ce qu'elle touche le dossier du banc. Une fois son repère acquis, Ayano posa son postérieur sur le supposé banc.
Sauf que le supposé banc avait une texture inconnue. Ha oui. La neige. Elle avait oublié d'enlever la neige avant de poser son royal popotin. ... Mais depuis quand la neige était-elle si dure ? ..Et depuis quand faisait-elle ces bruits ? Fronçant un instant les sourcils et se relevant, la gamine se retourna pour s'informer de ce sur quoi elle venait de s'asseoir. Elle lâcha son sac de courses, portant ses deux mains à son visage qui s'empourprait. Elle se retenait d'exploser de rire bien qu'elle était affreusement gênée.
« SUMIM-..pARDON MADÉMOASELLE* ! » Effectivement, elle venait d'écraser la tête d'une jeune fille qui avait décidé de faire la sieste ici. En même temps, avec cette couleur de cheveux, pas étonnant qu'elle ait cru que c'était de la neige.
Les deux oiseaux sur la branche qu'observait la gamine s'envolèrent en piaillant. comme pour se foutre de sa gueule.
*Ayano en perd son français et son accent, dans la panique duehehe
Heto Azeka
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Sujet: Re: outside. [HAIE-TÔT-KUN <3] Mar 3 Fév - 0:19
Outside
7 h 42 - C'est exactement à cette heure précise qu'Heto décida enfin de frapper son portable dont le réveil résonnait depuis deux minutes. C'est long deux minutes avec cette alarme bruyante qui énervait tant le feignant. En même temps, qu'est-ce-qui ne le met pas de mauvaise humeur, celui-là ?
L'asocial sorti de son lit comme si on l'arrachait de ses propres entrailles, lâchant sa douce et affectueuse couette si confortable au point qu'il la câlinait toute la nuit en profitant de sa chaleur. Sans compter son lit toujours accueillant qui ne manque jamais de le prendre dans ses draps quand l'albinos s'écroule sur lui.
Comme à son habitude, le méchant gentil jeune homme se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche. C'est en sortant qu'il se regarda un instant dans le miroir. Un instant si rare chez lui, déniant observer ce corps si spécial mais surtout, couvert de marque. Des bleus, des ecchymoses, des hématomes, tellement de nuances mauves ignobles venant tâcher sa peau pâle.
L'élève fixa quelques secondes les blessures avant de mettre un haut à manche longues pour les cacher. On ne voyait plus rien. Et étrangement, ça le rassurer. Il avait envie que cela cesse, mais ne voulait pas avoir plus de problèmes. Un cercle vicieux, en quelques sortes.
Heto s'habilla d'une tenue classique et sombre comme toujours : Un jean noir assez serré, un haut dans les même teintes avec quelques inscriptions dessus, des chaussures de couleur....hm, pas besoin de le préciser je suppose. Mais alors qu'il allait sortir de la pièce, Heto eu un choc. Son cou...des traces d’étranglement. Deux plaques rouges de par et d'autres de sa pomme d'Adam si discrète -voir invisible-
-Merde !
Mais...miracle. Dehors, le temps était à son avantage pour deux cas. L'asocial saisit une écharpe pour la nouer autour des preuves, merci l'hiver encore présent. Mais également glacial. Pourtant c'était l'un des jours favori d'Heto, les nuages étaient gris et ne laisser pas cet enfoiré de soleil les transpercer sans pitié de ces affreux rayons aveuglant. Non ces rayons UV agressifs ne viendront pas agresser la peau sans pigments du pauvre albinos. Une victime de mois sur le tableau de chasse de cette redoutable boule de feu dont certains apprécient la brûlure.
Bref, c'était enfin une chance pour lui d'aller faire une petite promenade ! Mais pas n'importe où, autant savourer ce ciel couvert en allant se promener dans le parc. Les arbres sont vides, un cimetière de feuille où les cadavres en décomposition gisent sous les tas de neige les enterrant, les nuages pleurent autour de ce massacre, laissant leurs larmes blanches couvrir leurs tombent. La nature a même faire entendre son vent en guise de chant pour les funérailles, espérant que ses doux sifflement en pensant à sa descendance déchue par le cycle des saisons.
Mais peu importe ! Pour Heto c'était une période agréable. Il passa alors la porte du pensionnat avec un sweat épais pour lui tenir chaud, une couche en plus n'est jamais de refus. D'ailleurs il faudrait peut-être que l'asocial se décide à acheter un manteau avant d'attraper un rhume.
L'élève se dirigea donc vers le parc.
Quel bonheur ~ Et oui, à cette heure-ci, il n'y a pratiquement personne, mais surtout...Il n'y a pas d'enfant. Oui ces petits bouts de chair encore en construction qui gigotent de partout, criant de leur voix aiguës pour dire "Regarde maman ! Regarde ! Je suis sur la balançoire !" Raaah combien de fois le colérique avait eu envie de le pousser de la balançoire et gueuler "Regarde la vieille ! Ton gamin s'est vautré ! C'est comme ça qu'on fait taire les sales gosses !"
Heto déteste les enfants, il trouve que ces choses sont cruels, elles n'ont rien comprit à la vie et se permettent pourtant de la défier ou de la voir avec un grand sourire. La joie sur leur visage excède l'asocial, s'ils savaient...ce dont la vie est capable contre eux. Ces enfants sont si ignorants et niais, et pourtant, ils arrivent à faire du mal avec quelques mots.
Combien de fois l'albinos s'est reconnu, quand des sales gosses formaient une ronde autour d'un autre pour se moquer de lui ? Oui les enfants sont des monstres qui pensent que les insultes sont pardonnés aussi facilement que quand leurs mères leur prend la main.
Revenons en au fait ! La bonne humeur voyons !
En résumé, tourniquet et toboggan étaient vide le matin. Trop tôt pour que ces jeunes écoliers se permettent de s'amuser au lieu de se divertir à mâchouiller des crayons en classe.
Heto remarqua un banc à quelques pas de sa positon et se permit de s'y allonger. Après tout, le parc était désert, et aucun passant n'oserait le déranger. Le colérique s'endormit paisiblement, les bras croisés derrière sa tête, son portable dans sa poche en mode silencieux, la neige se déposant sur ses joues pour venir caresser son visage des flocons intactes. Il dormait comme un ange, sa nuit n'était pas terminée, et le décor était si paisible que le jeune homme en oubliait presque tout ces problèmes au pays des rêves.
Mais...mais....mais...
Aaaargh !!
Une baleine ! Non, un ours ! Non, un oreiller géant ! Non non non...UN IMMENSE GRÊLON EN CAOUTCHOUC !
Impensable ? Alors pourquoi Heto avait la sensation que les morceaux de neige étaient devenue un meurtrier essayant de l'étouffer avec on ne sait quoi. Son visage se faisait frapper d'une matière dodue mais pourtant si imposante une fois prise en pleine tête. C'est alors qu'il entendu une jeune fille s'excusait.
-SUMIM-..pARDON MADÉMOASELLE* !
Hm, il y a un accent assez marqué, mais peu importe ! C'est une tueuse en série qui vient d'essayer d'assassiner Heto avec son derrière. L'asocial était furieux, le déranger pendant sa sieste est le huitième des péchés, est interdit par la loi, est un affront envers le monde entier. Non, votre narratrice n'abuse pas !
Mais le pire....c'était le fameux "Mademoiselle" Certes le colérique était habitué dès son adolescence a être prit pour une femelle alors que monsieur est un mâle digne de ce nom, mais son physique n'arrangeait rien : Androgyne jusqu'au bout des ongles, et il le savait. Mais tout de même, c'est toujour vexant voir humiliant d'être prit pour une fille. L'asocial réagissait très mal face à ce genre de critique involontaire même en savant que ce n'était pas leur faute.
Sa réaction a été instantanné. Heto ouvra d'un coup les yeux, son regard rouge pétant se posant lentement sur l'inconnue, sa couleur de sang encore plus intense dû à l'adrénaline qui prenait possession de son corps.
Une mademoiselle à l'air innocent mais surtout aux joues aussi rouges que l'iris de l'albinos. Celle-ci était très embarrassée, c'est vrai que la plus gênée -oui là, vue la confusion, et puis, arrêtez de me contredire roh !- était sans aucun doute la véritable jeune femme. Une petite brune aux cheveux courts aux yeux de teinte noisette. Et...peu de formes, surtout au niveau de la poitrine. Mais elle restait malgré tout attirante avec son côté tout mignon kawaii "plus chou je meurs".
C'est qu'Heto n'en croisait pas souvent des filles """"normales"""" à Hikage, toutes les élèves femelles qu'il croisait avaient soit des poitrines de taille E mininmum, soit des formes absolument parfaites digne d'un film X...Voir les deux parfois. C'est un pensionnat de canon et de gamines adorables. Le fantasme de tout les hommes non ? Sans compter que certaines aiment se trémousser à moitié nue à des fêtes...ça me rappelle cette étudiante à peine recouverte de quelques bandages pour la fête d'Halloween et qui...hm...arheum....bien...la description donc...
...C'est bizarre, mais Heto était persuadé que si cette gamine avait un animal virus, ce serait sans hésitation un écureuil, oui oui. ELle lui rappelait ce petit animal craintif et pourtant tout le temps en mouvement, avec son pelage marron se confondant facilement avec les troncs d'arbres dans lequel il s'abrite.
Mais on s'en fout de l'écureuil ! C'est une meurtrière !
Heto ne lui laissa même pas le temps de dire un mot de plus, qu'il lui avait déjà sauté dessus. Il la plaqua d'un coup sur le sol enneigé, puis se pencha pour grogner de sa voix grave dévoilant que monsieur avait quelque chose entre les jambes contrairement à ce que penser l'inconnue.
-Je suis un mec, c'est clair ?
Dit-il le poing levé vers elle. Sans doute pour l'intimider. Même si Heto n'avait pas vraiment besoin de ça pour paraître menaçant....à moins que le colérique comptait vraiment la frapper de toutes ses forces ? Après tout, c'est une tueuse...~
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Ayano Kurayami
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Sujet: Re: outside. [HAIE-TÔT-KUN <3] Mar 3 Fév - 22:49
Ils avaient l'air de deux crétins. clairement. Non mais vraiment, quoi. Les deux jeunes étaient l'un face à l'autre, tous les deux rougissant, l'un de rage, l'autre de gêne. Et tous les deux se déshabillaient du regard. Bien qu'avec ce froid, c'était plusieurs couches assez épaisses que les visions à rayons X avaient à transpercer. Tandis que l'inconnu-sans-e observait Ayano, cette dernière faisait de même, focalisant ses petits yeux noisette sur son visage tout d'abord. Elle l'avait mépris-sans-e pour une demoiselle - le rouge lui montait un peu plus aux joues, d'avoir fait cette erreur - mais, à y regarder de plus près, on lisait une virilité qui se marquait dans ses traits, même si ce n'était que faiblement. Il était plutôt mignon, très androgyne, au visage doux. Sa mâchoire, son regard, ainsi que son cou lui confirmaient que c'était un monsieur. La brunette descendit vivement son regard, comme si elle s'attendait à apercevoir un service trois pièces qui soulèverait tout doute s'étant installé. ridiculously weird, Aya.
La gamine ne fut pas plus que ça interloquée par ce regard sanguin en face d'elle. ...Elle eut néanmoins le temps de l'observer de bien près lorsque son propriétaire lui bondit dessus. Comme un fckin chat sur un biscuit au thon pensa notre petite pensionnaire alors qu'elle se faisait renverser par le jeune homme. Son assaillant n'était pas bien lourd, mais l'étant encore moins, Ayano était tombée aussi facilement qu'un marqueur fluo posé en équilibre sur le bureau d'un élève ennuyé. Heureusement pour notre fragile demoiselle, la poudreuse toute fraîche amortit sa chute. Elle se retrouva enfoncée dans cette neige toute molle et se surprit à penser que "si j'bouge pas trop, lorsque je me relèverai, il y aura sûrement ma silhouette tatouée tout bien comme il faut dans la neige !". C'était débile de penser à ça alors qu'elle se faisait grogner dessus. « Je suis un mec, c'est clair ? » C'était ce que la voix grave - dans laquelle la gamine pouvait palper l'irritation - lui soufflait sur le visage. Mais ce à quoi elle pensa juste après était peut-être encore plus stupide compte tenu de la situation.
« HE ! Du calme Blanche-Neige ! Mes gâteaux ! Tu m'as pas fait tomber sur ma bouffe j'espère ! »
Elle prit conscience du poing levé au dessus d'elle qui eut pour résultat de la faire grimacer légèrement. Geste inutile mais Ayanien, la brunette porta ses deux mains grandes ouvertes devant son visage, paumes vers son agresseur. Elle les secoua légèrement, comme si cela allait l'apaiser. La petite grimace de la gamine se déforma en un petit sourire vers l'intérieur, révélant sa crainte de se prendre un bon canon en plein dans le pif.
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